Célébration de l’architecture durable au sein des voyages
Lorsqu’on évoque l’univers des voyages, il est souvent question de paysages pittoresques, de cultures fascinantes et de délices culinaires. Mais qu’en est-il de l’architecture qui façonne tout cela ? Deux pavillons temporaires attirent l’attention cette année : Espartal, à Casa Mediterráneo à Alicante, et De Roca Madre à Las Palmas de Gran Canaria. Ces créations ne sont pas seulement des structures, elles racontent des histoires.
Pavillon Espartal : Un retour aux racines
Espartal, réalisé par des talents comme Florencia Galecio et Juan Gubbins, met en lumière le esparto, une matière traditionnelle de la région. En suspendant cette plante au-dessus de la Plaza Arquitecto Miguel López, le pavillon crée une atmosphère où la lumière filtre et propose une ombre apaisante. À première vue, on pourrait croire à une simple œuvre d’art, mais en y regardant de plus près, on découvre une volonté d’intégration entre l’aménagement urbain et le patrimoine local. L’idée derrière ce projet va au-delà de l’esthétique, visant à réévaluer l’utilisation de cette ressource. Cela soulève des questions sur les matériaux que nous choisissons et leur impact sur l’environnement.
De Roca Madre : Réflexion et contraste
De l’autre côté, De Roca Madre, élaboré par une équipe d’architectes comme Alejandro Carrasco Hidalgo et Eduardo Cilleruelo Terán, invite à une réflexion plus profonde. En utilisant divers types de pierres côtières de l’île et des plastiques récupérés par un collectif local, cette œuvre interroge le rapport entre le temps géologique et l’impact rapide de l’activité humaine sur l’écologie. À travers ce pavillon, les visiteurs sont invités à contempler les couches de l’histoire, tant naturelle qu’industrielle. Cela pousse à se demander : comment nos actes d’aujourd’hui façonneront-ils l’avenir de ces paysages ?
Se dresse sur un rocher sous lequel elle s’accroche dans les pentes
Une architecture pour dialoguer
Les deux pavillons partagent une caractéristique commune : une conscience aiguë de leur environnement et une fonction sociale marquée. Le projet à Las Palmas, par exemple, s’intègre dans le mobilier urbain de la ville, favorisant un cycle d’interactions entre la nature et la ville. En somme, ces œuvres permettent d’expliquer la géologie de l’île, en reliant la montagne à la mer. En fin de compte, l’architecture est un moyen d’échange : elle nous aide à comprendre notre place dans ce monde.
Pourquoi voyager pour découvrir l’architecture ?
Lorsqu’on se déplace, il ne s’agit pas seulement de nouvelles cultures ou de nouvelles coutumes culinaires. Chaque pays et chaque ville a son histoire architecturale. En visitant ces pavillons, on découvre aussi un lien entre le voyage et la durabilité. Une prise de conscience naissante sur la manière dont nous consommons, construisons et habitons cet espace. Alors, si vous envisagez votre prochaine aventure, pourquoi ne pas y inclure une visite à des œuvres architecturales, qui, au-delà de leur beauté, éveillent des réflexions sur notre rapport à l’environnement ? La rencontre de l’art et de la nature peut être une expérience enrichissante dans le cadre de votre périple.






